SOUTIEN DEMANDÉ ! Les circuits courts souffrent, partagez la vidéo pour sensibiliser autour de vous

par | Nov 25, 2021 | Actualités | 1 commentaire

Le contexte sanitaire et la hausse des prix de l’énergie impactent fortement le bon fonctionnement des circuits courts. Le constat est le même chez de nombreux.euses producteur.trices, coopératives et magasins alternatifs en région liégeoise (et ailleurs) : une baisse significative de la demande. Avec comme conséquence leur arrêt ou leur forte fragilisation. Que voulons-nous dans nos assiettes demain ? Remobilisons-nous pour les soutenir, consommons local ! Merci de partager cette vidéo largement.

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PS. Nous sommes en cours de rédaction d’une analyse à ce sujet, communiquez vos témoignages à virginie@catl.be

Written by Elisabeth Gruie

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1 Commentaire

  1. Marc DEWALQUE

    Pourquoi court-circuiter un marché international, pour un commerce
    de céréales plus locales !
    L’exemple du blé joué en bourse par les spéculateurs

    Il faut savoir qu’il n’y a que 1% des actes de ventes de blé réalisés en bourse qui vont directement du vendeur à l’acheteur. Le reste (99%) est joué en bourse sous forme de titres et serve à la spéculation financière. Il faut relativiser ces chiffres puisqu’on sait que les transactions se réalisent à la nanoseconde. Le blé des farines du marché a été échangé plus de 200 fois sur les divers marchés boursier avant d’arriver au moulin. À la bourse Euronext à Paris, en 2012, environ 29.000 contrats sur le blé ont été traités. A la Chicago Board of Trade, il s’échange 46 fois le volume de la production mondiale du blé. Dans les années 2010, on a enregistré une hausse d’intervention de 2300 % sur le marché du blé en 5 ans de la part des gros fonds d’investissements. Voilà des informations qui vous donne envie de retourner à des économies plus locales, permettant à l’agriculteur de manger du pain de son blé et aux boulangers de connaître l’origine de sa farine.

    Pourquoi court-circuiter un marché international, pour un commerce
    de céréales plus locales !
    L’exemple du blé transformé en bioéthanol et poudre de gluten

    C’est par incitation politique de la région wallonne, que 30% de la récolte du blé wallon est actuellement transformé en bioéthanol. C’est l’objectif européen de réduire les gaz à effet de serre qui a conduit à cette disposition. Ce qui conduit parfois les agriculteurs wallons à produire du blé pour le fourrage des animaux plutôt que du blé panifiable moins rentable à l’hectare et déclassé par les analyses.
    La TIPP (taxe pour la circulation routière) appliquée au carburant automobile qui prend jusqu’à 70 % du prix à la pompe, est allégée pour le bioéthanol qui peut entrer dans l’essence jusqu’à 30%. Malgré que l’on fasse du carburant avec ce blé, l’acheteur producteur de bioéthanol demande que le blé soit de valeur alimentaire. Pourquoi ? Parce qu’un des résidus de la production est du gluten (la protéine) et que sans ces ventes de poudre de gluten, l’industrie ne serait pas aussi rentable.

    Pourquoi court-circuiter un marché international, pour un commerce
    de céréales plus locales !
    L’ingénierie fiscale des multinationales du grain

    Quelques grandes sociétés occidentales s’installent et souhaite monopoliser un petit maillon de la chaîne allant du grain au pain. C’est le cas de Cargill, une multinationale de l’ombre comme on l’a dépeint. C’est même pour éviter les publicités nécessaires aux potentiels investisseurs, qu’ils n’ont pas voulu être cotés en Bourse. Il y a plus de 40 ans, dans leur bureau de Minneapolis, il recevait déjà, jusqu’à 14.000 messages par jour. Cela leur permet de connaitre l’état des récoltes du Monde entier et anticiper au mieux l’état du marché à la moisson et les dates de disponibilité de celles-ci. Les grosses transactions, ils peuvent les connaître dès l’affrètement d’un navire et savoir comment il pèsera sur les cours du blé même pas encore embarqué ce jour-là. Les réglementations européennes, l’évolution des marchés émergents et des consommations tout est tenu en compte. Aucun État n’a ses capacités d’analyses planétaires instantanées, mais bien ses firmes dites, non sans raison, multinationales. En plus il savent jouer des différentes législations comme le montre le schéma pour profiter de faibles taxations de pays paradis fiscaux.

    Pourquoi court-circuiter un marché international, pour un commerce
    de céréales plus locales !
    L’aide alimentaire vue du Maroc dans les années 1980

    Ce tableau montre bien comment l’aide alimentaire fonctionne pour permettre d’ouvrir le marché des exportations de blé. Dans l’agro-alimentaire mondiale, il est important de savoir que la France exporte la moitié du blé produit sur son territoire et qu’au Canada et en Australie, c’est en moyenne 75 % de la récolte qui part à l’export. L’ex-secrétaire à l’agriculture des États-Unis, sous Ronald Reagan, John Block, expliquait en 1987 que « Les États-Unis d’Amérique ont utilisé la Banque Mondiale pour soutenir cette politique [d’approvisionnement des pays en voie de développement], allant jusqu’à mettre comme condition au prêt le démantèlement des programmes de soutien du Maroc à ses producteurs locaux ».
    Faut-il encore s’étonner, dans ces conditions, que la migration des populations du Sud vers le Nord soit un des recours inévitable pour elles ?

    Pourquoi court-circuiter un marché international, pour un commerce
    de céréales plus locales !
    La force des marchés excédentaires et exportateurs

    Les multinationales du grain sont installées dans un secteur économiques ou la spéculation règne. Comme elle possède une grande connaissance du marché international, elles ont ouvert un secteur d’activité de services dénommée « gestion du risque ». Comment ne pas voir dans cette activité une pudique appellation de la spéculation. On peut en effet perdre ou gagner beaucoup sur ce marché. A l’heure de la pandémie, par un système de récoltes d’informations (CMS – système de gestion coopératives numérique) La possibilité d’intervention en cas de crises sanitaires pourrait passer par l’efficacité de ce réseautage, dise-t-il. Les informations de cette banque de données pénètre le Cloud presque en temps réel, et dit servir la traçabilité, la durabilité de demain. Cargill dit aussi pouvoir offrir aux producteurs et aux clients de la firme des services mis en open-source. Mettre en réseau ces producteurs et ses clients est une recherche de plus en plus accentuée des grosses entreprises de l’agro-alimentaire.

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