Ces dernières semaines ont vu la structuration de groupes de maraichers et l’interpellation des différents niveau de pouvoir quand à la création d’un statut particulier pour ces acteurs spécifiques de notre agriculture, afin de reconnaitre les externalités positives qu’ils apportent au territoire.

La Ceinture Aliment-Terre Liégeoise est active depuis plusieurs années pour faire porter la voix de ces producteur.rice.s qui sont maintenant plus de 80 en province de Liège, et en augmentation constante, symbole d’une nouvelle génération qui se lance. A cet égard, un récent plaidoyer, co-écrit avec le Mouvement D’Action Paysanne (MAP – dont la CATL fait partie) a été envoyé aux politiques wallons – nous vous invitons à consulter le texte de ces revendications sur ce lien. En effet, il existe encore de nombreux obstacles qui freinent le développement de ces métiers. Trop souvent, ces freins proviennent d’une législation mal adaptée à la réalité économique, agronomique et sociale des maraîcher.ères et autres petit.e.s producteur.rice.s. C’est pourquoi il nous a semblé crucial de dénoncer ces freins, en l’illustrant par des exemples concrets tiré du vécu de terrain.

Par ailleurs, la CATL a soutenu le lancement du Groupement des Maraîchers Diversifiés Bio (GMDB) porté par le syndicat agricole FUGEA et l’asbl Biowallonie qui se structure autour des cultivateurs de petite surface certifiés BIO (sur les 101 maraichers de la province recensés sur cette carte, cela en concerne potentiellement 30%). Ce groupement est complémentaire au travail déjà effectué par différentes structures, dont la notre, et permettra de renforcer le message pour la prise en compte des spécificités de ces acteurs. Ceci afin que les politiques en lien avec la PAC européenne puissent être retranscrites sur le plan régional en incluant les particularités des producteurs sur petite surface.